Je l’ai déjà dit, mais je le répète : le lâcher prise est une des bases. Sans lui, rien ne circule. Rien ne jaillit. Et même si le squirting et l’éjaculation féminine sont deux phénomènes distincts, on utilisera ici le terme éjaculation féminine pour que ce soit plus simple à suivre.
Et si tu n’y arrives pas tout de suite, c’est normal. Ne te braque pas. Se crisper, c’est exactement l’inverse de ce qui permet l’émission. Le squirt n’est pas toujours liée à l’orgasme. Parfois les deux viennent ensemble. Parfois non. Ce n’est pas un test à réussir.
On enlève aussi l’idée de résultat. Respire. Vis l’instant. Laisse faire, sans projeter ce que tu voudrais ressentir.
Pour t’y aider, installe une ambiance qui favorise le relâchement. Lumière douce, musique lente, odeurs chaudes. Tout ce qui te reconnecte à tes sensations. C’est aussi ce que je mets en place pendant mes massages érotiques.
Ne te mets aucune pression. Ce n’est pas une course. Et si le mental reste trop présent, le plaisir ne suit pas. C’est parfois quand on ne s’y attend plus que ça se libère. Si ça arrive, accueille. Sinon, ce sera pour une autre fois. Ce chemin se construit progressivement, sans forcer.
Avant d’aller chercher plus loin dans ton vagin, prends le temps de caresser ta vulve. Doucement. Sans but immédiat. Le corps a besoin d’un vrai réveil avant d’accueillir une émission fontaine.
Laisse la stimulation externe du clitoris s’installer naturellement. Caresse ton sexe du bout des doigts, explore les contours, effleure ce qui réagit le plus. Respire. Laisse ton bassin suivre si l’envie monte.
Inutile de viser le point G tout de suite. Y aller trop vite, c’est comme entrer dans une pièce sans frapper. Mieux vaut laisser le désir monter, comme une vague qui revient et qui repart.
Si tu n’es pas seule, et que ton partenaire te donne du plaisir avec la langue, laisse-toi aller. Le cunnilingus peut te faire décoller.
Et si tu veux quelques idées en plus, tu peux lire l’article comment faire un bon cunnilingus. Tu y trouveras des gestes simples qui peuvent faire toute la différence.
Glisse un ou deux doigts à l’intérieur de ton vagin, sur la paroi avant. Environ trois ou quatre centimètres après l’entrée, tu sentiras une zone plus texturée, un peu granuleuse. C’est là que se trouve le point G.
Quand tu le touches, utilise un mouvement de va-et-vient ou un « viens ici » lent et appuyé. Tu peux varier un peu l’intensité, mais ne perds pas le fil. Ce qui compte, c’est la régularité. C’est elle qui fait monter l’envie, jusqu’à ce que tout ton être commence à se tendre.
Tu vas sentir que ça gonfle sous tes doigts. Que ça réagit, que ça pousse. Et parfois, juste avant que le liquide sorte, tu peux avoir ce réflexe de retenir. Ne retiens rien. Laisse faire. Continue à toucher, sans réfléchir, sans freiner.