Comment devenir une femme fontaine ?

Tu veux devenir une femme fontaine ? Commence par oublier l’idée qu’il faudrait être différente pour y arriver. On entend souvent que la majorité des femmes peuvent devenir fontaines. Une étude, un sexologue, un chiffre… et tu finis par croire que si ce n’est pas ton cas, c’est foutu. Mais ici, on ne parle pas de théorie. Je parle de vécu, de terrain, de ce que je vois pour de vrai.

Car oui, toutes les femmes le sont. Sans exception. Et ce n’est encore moins un don réservé à quelques-unes. C’est une capacité corporelle que tu peux réveiller, à condition de sortir du contrôle mental et d’explorer avec les bons gestes.

Quand j’entends ou lis que seules certaines en seraient capables, je grimace. Ce discours vient souvent de personnes qui n’ont jamais été au bout de cette expérience.

Dans ce guide, on entre dans le concret. Et si tu veux passer à la pratique avec un accompagnement, je donne des cours en présentiel pour explorer ce mécanisme de libération. Tu peux aussi consulter mon article comment faire squirter, qui complète ce contenu avec des techniques et des gestes précis à tester.

Guide par étape pour être fontaine

1. Préparation – Relâchez le corps et l’esprit

Je l’ai déjà dit, mais je le répète : le lâcher prise est une des bases. Sans lui, rien ne circule. Rien ne jaillit. Et même si le squirting et l’éjaculation féminine sont deux phénomènes distincts, on utilisera ici le terme éjaculation féminine pour que ce soit plus simple à suivre.

Et si tu n’y arrives pas tout de suite, c’est normal. Ne te braque pas. Se crisper, c’est exactement l’inverse de ce qui permet l’émission. Le squirt n’est pas toujours liée à l’orgasme. Parfois les deux viennent ensemble. Parfois non. Ce n’est pas un test à réussir.

On enlève aussi l’idée de résultat. Respire. Vis l’instant. Laisse faire, sans projeter ce que tu voudrais ressentir.

Pour t’y aider, installe une ambiance qui favorise le relâchement. Lumière douce, musique lente, odeurs chaudes. Tout ce qui te reconnecte à tes sensations. C’est aussi ce que je mets en place pendant mes massages érotiques.

Ne te mets aucune pression. Ce n’est pas une course. Et si le mental reste trop présent, le plaisir ne suit pas. C’est parfois quand on ne s’y attend plus que ça se libère. Si ça arrive, accueille. Sinon, ce sera pour une autre fois. Ce chemin se construit progressivement, sans forcer.

2. Fait monter le désir avec le clitoris

Avant d’aller chercher plus loin dans ton vagin, prends le temps de caresser ta vulve. Doucement. Sans but immédiat. Le corps a besoin d’un vrai réveil avant d’accueillir une émission fontaine.

Laisse la stimulation externe du clitoris s’installer naturellement. Caresse ton sexe du bout des doigts, explore les contours, effleure ce qui réagit le plus. Respire. Laisse ton bassin suivre si l’envie monte.

Inutile de viser le point G tout de suite. Y aller trop vite, c’est comme entrer dans une pièce sans frapper. Mieux vaut laisser le désir monter, comme une vague qui revient et qui repart.

Si tu n’es pas seule, et que ton partenaire te donne du plaisir avec la langue, laisse-toi aller. Le cunnilingus peut te faire décoller.

Et si tu veux quelques idées en plus, tu peux lire l’article comment faire un bon cunnilingus. Tu y trouveras des gestes simples qui peuvent faire toute la différence.

3. Stimulation du point G

Glisse un ou deux doigts à l’intérieur de ton vagin, sur la paroi avant. Environ trois ou quatre centimètres après l’entrée, tu sentiras une zone plus texturée, un peu granuleuse. C’est là que se trouve le point G.

Quand tu le touches, utilise un mouvement de va-et-vient ou un « viens ici » lent et appuyé. Tu peux varier un peu l’intensité, mais ne perds pas le fil. Ce qui compte, c’est la régularité. C’est elle qui fait monter l’envie, jusqu’à ce que tout ton être commence à se tendre.

Tu vas sentir que ça gonfle sous tes doigts. Que ça réagit, que ça pousse. Et parfois, juste avant que le liquide sorte, tu peux avoir ce réflexe de retenir. Ne retiens rien. Laisse faire. Continue à toucher, sans réfléchir, sans freiner.

Accompagnement autour de l’éjaculation féminine

Masseur Naturiste Aix-les-Bains - Florian
Être femme fontaine n’a rien d’exceptionnel

Ce phénomène n’a rien de marginal ni de mystérieux. Il ne concerne pas quelques chanceuses aux réactions extraordinaires. Une femme fontaine, c’est simplement une femme qui a appris à se laisser traverser, à ne plus freiner ce qui veut sortir. Une fois les blocages levés, une fois le bon rythme trouvé, cette forme d’éjaculation devient accessible à bien plus de femmes qu’on ne le pense. Tout est déjà là, prêt à s’activer.

Depuis plusieurs années, j’explore cette pratique avec mes partenaires.

Ce que je cherchais, c’était une autre manière d’aborder l’intimité, une nouvelle forme de sexualité.

Aujourd’hui, j’accompagne des femmes qui veulent mieux se connaître, mais aussi des hommes et des couples qui souhaitent apprendre à stimuler autrement. Beaucoup se demandent encore : peut-on le devenir ? Est-ce vraiment accessible ? La réponse est oui. Ce réflexe naturel ne demande qu’à être déclenché, à condition de libérer ce qui bloque.

Je propose des cours dédiés à l’apprentissage de l’éjaculation féminine. On y travaille le toucher, le rythme, le ressenti. Toujours dans un cadre respectueux, concret, et sans faux mystère.

FAQ autour des femmes fontaines

Oui ! Contrairement à ce qu’on lit parfois, ce n’est pas une capacité réservée à une minorité d’être fontaine. Ce n’est pas une question de chance, ni un “don” que certaines auraient et d’autres pas. C’est une réponse corporelle que toutes les femmes peuvent activer, à condition de se libérer du contrôle mental et d’explorer avec les bons gestes. Il ne s’agit pas de forcer, mais de se reconnecter à ses sensations, de lâcher, et de laisser venir.

On parle de femme fontaine quand une femme expulse une quantité visible de liquide pendant un moment de plaisir.

Il existe deux formes de réactions. L’éjaculation féminine, plus épaisse et légèrement laiteuse, provient des glandes de Skene, proches de ce qu’on appelle la prostate féminine. Le liquide contient notamment des enzymes comme le PSA.

Le squirting, lui, se manifeste par un jet plus abondant, clair, éjecté par l’urètre. Il implique aussi la vessie. Ces deux réponses peuvent arriver ensemble ou séparément.

Certaines études indiquent que ce liquide provient en partie de la vessie et contient de l’urine. Le liquide expulsé par l’urètre est également composé d’eau, de glucose, de fructose et d’enzymes.

On y retrouve aussi des traces de substances typiques de l’urine, comme l’urée et la créatinine.

Même s’il est très dilué, ce liquide n’est pas exactement identique à l’urine. Cette différence s’explique notamment par la présence de PSA, une enzyme qui montre l’implication des glandes de Skene. Cela confirme une origine mixte.

Oui, et même d’un jour à l’autre. Certaines femmes expulsent à peine quelques gouttes, d’autres vivent un vrai jaillissement. Et ce n’est pas figé. Une fois, tu peux libérer peu, une autre fois beaucoup plus. Tout dépend de ton de plaisir, de ton niveau d’hydratation et surtout de ton lâcher prise.

Oui. Par expérience, la couleur et l’odeur du squirt varient selon ton hydratation et ce que tu manges.

J’ai souvent constaté qu’une femme qui consomme des fruits, des légumes, et qui boit suffisamment expulse un liquide plus clair, avec une odeur douce et légère. À l’inverse, quand l’alimentation est plus lourde ou que l’hydratation manque, ce qui sort peut être plus jaune, avec une odeur plus marquée.

Mon conseil : mange de l’ananas. Il adoucit les saveurs corporelles, y compris celles de ce liquide. Ce qui compte vraiment, c’est de boire régulièrement et de rester attentive à ce que tu mets dans ton assiette.

Il n’y a pas de durée fixe. Certaines femmes vivent leur premier squirt rapidement. Pour d’autres, cela peut prendre plusieurs tentatives. Ce n’est pas une course.

Ce qui freine le plus, ce n’est pas le corps mais le mental. L’attente, la peur de ne pas réussir, la comparaison… tout ça peut bloquer.

Oui, complètement. Cette sensation est normal quand on devient fontaine. Le liquide passe en partie par la vessie, ce qui explique pourquoi tu peux avoir l’impression de faire pipi. C’est souvent à cet instant que le lâcher prise devient difficile.

Beaucoup retiennent tout, pensant que ce serait sale ou gênant. Pourtant, ce réflexe bloque simplement le processus. Le fluide est très dilué. Il ne sent presque rien, et son goût est généralement neutre ou légèrement sucré, surtout si tu es bien hydratée.

Certaines femmes le vivent très bien, d’autres ont besoin de plus de recul pour accepter cette sensation. Si tu veux te rassurer, tu peux vider ta vessie juste avant un moment partagé ou un plaisir en solo. Ça aide à relâcher sans peur, et à laisser faire ce qui, naturellement, cherche à s’exprimer.

Certaines postures peuvent aider. Être allongée sur le dos avec un coussin sous le bassin permet souvent de mieux sentir ce qui se passe dans la zone urétrale. D’autres femmes préfèrent être sur le ventre, en légère pression contre le matelas, ou à quatre pattes, surtout si la stimulation vient d’une autre personne.

Pas forcément. Les doigts suffisent. Cela dit, certaines femmes trouvent qu’un jouet adapté peut faciliter l’exploration, surtout quand il permet de maintenir une pression constante ou d’enrichir les sensations.

Pas forcément. Tu peux très bien gicler sans avoir d’orgasme. Les deux peuvent se produire en même temps, mais l’un ne déclenche pas automatiquement l’autre.

Le squirting procure du plaisir, c’est certain. Mais ce plaisir ne suit pas toujours les codes habituels de l’orgasme. Ce que tu ressens peut être plus diffus, plus relâché, moins contracté.

Après avoir éjaculé, il est courant de se sentir détendue, voire vidée. Certaines femmes en redemandent. D’autres préfèrent faire une pause. Tu peux avoir envie de te faire lécher, d’être stimulée à nouveau, ou simplement de rester là, sans bouger.

Oui. Le squirt n’est ni un passage obligé, ni un critère d’épanouissement sexuel. Beaucoup de femmes françaises vivent une sexualité riche et satisfaisante sans jamais expérimenter ce phénomène au cours de leur vie. Ce n’est pas une fin en soi, ni un objectif à atteindre.

Le plaisir, l’orgasme et le rapport au corps dépendent avant tout de l’écoute de soi, de la communication dans le couple et du respect de ses envies. Ces éléments permettent un développement intime et sensuel, qu’il y ait squirt ou non. L’essentiel est de rester libre dans son exploration.

Oui. Tu n’as pas besoin d’un ou d’une partenaire pour découvrir cette capacité.
L’essentiel, c’est de créer un moment où tu es disponible, détendue, et curieuse. La sexualité en solo reste un terrain d’exploration très riche.

Oui. La ménopause peut modifier la lubrification, la tonicité ou la sensibilité, mais elle ne bloque pas la capacité à éjaculer.

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